Sergeï c’est un personnage sans tête, un homme tronc aux bras musclés, d’une force titanesque et d’une sensibilité hallucinante dans lequel vient se loger la folie créative et bouillonnante de Lucie Antunes. Avec Sergeï, Lucie vient exploser les normes à grands coups de baguettes sur les lames de son marimba, de son vibraphone, les peaux tendues de sa batterie. En écoutant SERGEÏ, on pense à un Terry Riley qui aurait mangé de la testostérone, un Steve Reich sous ecstasy, et plus généralement à tous les précurseurs de la musique répétitive…Une traversée sensorielle universelle qui nous fait découvrir de nouvelles matières sonores grâce au mélange de sons acoustiques, d’objets de récupérations et de sons électroniques.
Elias Dris
Eté 2017 : on se prenait de passion pour les chansons remplies de charme d’un nouveau venu sur la scène folk/americana, Elias Dris. Captivé par différentes formes d’art depuis son adolescence (théâtre, poésie, musique, photographie, cinéma), c’est dans un premier album qu’il fit se concrétiser ses envies de création, influencées par des héros que sont par exemple Neil Young, David Bowie, Joni Mitchell, Arthur Rimbaud, Allen Ginsberg. Son deuxième album Beatnik Or Not To Be sortie dernièrement présente des chansons extrêmement abouties et soigneusement produites ; audacieuses surtout. Si les ambiances musicales sont largement plus amples et variées que par le passé – et c’est là l’importante évolution -, les compositions se rassemblent toutes autour d’un élément central : la personnalité d’Elias Dris, portée par un chant mêlant la profondeur à la décontraction juvénile. On ira donc de surprise en surprise, exploration de terres inconnues et détours en zones de confort.