Fondé en 2010 par quatre lycéens à Sens, pas tellement un berceau historique du rock, Johnny Mafia s’est construit au fil du temps une implacable réputation de groupe de scène. Et en deux albums et près de 250 concerts, a su s’imposer en tête de liste d’une nouvelle scène française qui n’en finit plus de surprendre.

On sait finalement assez peu de choses sur Gender Roles. Mais quelques singles clipés percutants et un album bien classe sorti à la rentrée chez Big Scary Monsters (Meat Wave, Beach Slang, La Dispute…) ont suffi à nous séduire. Rajoutez à cela des dégaines de branleurs et un humour foireux et le compte est bon. Les fans de Fidlar, Wavves, Paws et Together Pangea devraient suivre au pas pour suivre les péripéties du trio de Brighton. Le groupe a sorti deux EPs jusqu’à présent, Planet X-Ray de 2017 et Lazer Rush de 2018. Alors que le thème de ces EPs était « surmonter le passé et regarder ensemble vers l’avenir », le nouvel album, PRANG, se concentre sur des questions beaucoup plus d’actualité.

Duo guitare batterie à deux voix, Dirty Rodeo est un concentré d’énergie pur. Le live une raison de vivre. 5 ans d’existence, plus de 300 concerts en France et à l’étranger. Des milliers de kilomètres avalés. Après un an à l’arrêt ils sont prêts à dévorer le public avec leur style si particulier, le STUNK. Empruntant aussi bien au Stoner qu’au math rock ou encore au punk. Leur devise : MAKE IT DIRTY !