La musique d’Owa est comme une fugue ; un voyage musical, ancré dans la terre mais se projetant vers un ciel constellé de rêves. Entre les notes célestes du handpan de Laurent Sureau, se déploient la basse profonde ainsi que la voix cristalline et puissante de Nadia Simon. Une voix qui invite « à être conscient de la Terre sur laquelle on vit ».

A eux deux, ils créent une musique Pop Trip-hop aux sonorités nouvelles et «inclassables» qui vous mènent hors du temps, entre l’univers de Lisa Gerard chanteuse de Dead can dance et Manu Delago batteur de Björk.

Lancinantes et entêtantes, les mélodies d’Owa se retiennent instantanément, telles des ritournelles de pop anglo-saxonne. La plupart des textes sont chantés en anglais. Mais si l’anglais est la langue internationale par excellence, l’universalité du propos d’Owa puise aussi sa source dans le dialecte imaginaire qu’a inventé Nadia Simon (à l’instar de Christian Vander avec son groupe Magma ou, plus récemment, Nosfell et Camille). Cette langue expressive et délicate, aux consonances africaines, habille sur mesure les chansons « Doumana » et « Djana’s Spleen ».

Quant au morceau qui clôture l’album, « Green leaf », il a été enregistré avec la complicité d’une « plante musicienne » : des capteurs posés sur les feuilles ont permis de transférer les impulsions électriques de la plante vers une source midi, afin de les traduire en notes de musique, comme un symbole de ce dialogue qu’Owa se plaît à retisser entre tous les occupants de notre belle mais fragile planète.

Le duo Owa viendra faire une captation vidéo de son set sur la scène du Camji. À découvrir prochainement sur notre page Facebook !