Deux mille dix neuf : à l’origine, Jue chante et John joue la guitare. C’est leur premier tandem. Avec une guitare acoustique pour seul outil, ils ont commencé par tailler dans le brut. Après l’avoir apprivoisée, ils ont ciselé la matière en l’électrisant, l’ont secouée à la boîte à rythme puis adoucie avec des basses, pour dompter des boucles inflammables. Les premiers live créent une petite secousse sismique dans le public .
Deux mille vingt : la distanciation sociale très tendance cette année-là les oblige à faire une pause dans leur démarrage sur scène. L’occasion pour eux d’enregistrer et masteriser 5 titres d’ailleurs disponibles ici.
Cette parenthèse obligée les mène à rencontrer Alexis Rimbault, batteur pépite, qui vient nourrir le projet d’accents telluriques et de giclées rythmiques. Jue&John à trois prend corps et c’est donc à trois qu’ils poursuivent l’ascension du volcan.
Deux mille vingt et un : le printemps a permis de faire éclore ce projet à trois. Et ce sont les chaleurs moites de l’été qui accueillent Jue&John en résidence au Camji fin juillet.
C’est une balade aux accents sauvages qui se déplie et s’offre à vous dorénavant.
